Extension en alu pour une maison mitoyenne : qu’est-il possible de faire ?

Extension de maison mitoyenne : que dit la réglementation ?

Que ce soit pour agrandir une maison en pierre ou tout autre type d’habitation, vous devez respecter diverses règlementations. Parmi celles-ci figurent :

• Le Plan local d’urbanisme (PLU) : ce document, relatif à votre commune, va notamment indiquer s’il est possible de réaliser une extension en limite de votre propriété ou si des distances minimales sont à respecter. Il établit aussi la hauteur maximum de votre extension et peut définir des règles concernant son aspect extérieur (couleurs, type de toiture…).
  
• Le règlement de lotissement : si votre maison mitoyenne est située dans un lotissement, des règles spécifiques peuvent préciser les distances et hauteurs à respecter pour votre extension. Il est impératif de les connaître, car ces règles prévalent sur le PLU.
  
• Le Plan d’occupation des sols (POS) : ce document va indiquer la surface maximale envisageable pour votre extension. Il se base notamment sur un ratio entre les constructions et les espaces verts. Ce document est propre à chaque commune.

Extension de maison mitoyenne : bien connaître la propriété des murs

Dans le cadre d’un projet d’extension de maison mitoyenne, il est essentiel de s’assurer de la propriété du ou des murs mitoyens. En fonction, cela peut changer les possibilités qui s’offrent à vous :

• Si le mur est privatif et qu’il vous appartient, vous êtes libre d’édifier ce que vous voulez, dans les limites de votre propriété, sans que votre voisin ne puisse s’y opposer.
• Si vous partagez la propriété du mur avec votre voisin, vous pouvez y adosser une extension. Vous avez aussi le droit d’y enfoncer des poutres porteuses. Dans ce cas, vous devez veiller à la solidité suffisante du mur et à laisser un espace minimum de 5,5 cm du côté du voisin.

Si vous ne connaissez pas la propriété du mur mitoyen, vous pouvez faire réaliser un bornage par un géomètre expert. Le procès-verbal qu’il établit est enregistré par un notaire. Son analyse a donc une valeur officielle qui permet de se prémunir d’éventuelles contestations ultérieures.